par Paul Verlaine et Arthur Rimbaud
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse,
Humide encor d'amour qui suit la pente douce
Des Fesses blanches jusqu'au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l'autan cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s'en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s'accoupla souvent à sa ventouse,
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée et la flûte caline,
C'est le tube où descend la céleste praline,
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos!
Friday, February 24, 2006
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